Six ans de dévouement total. Je lavais maman, je la nourrissais, je veillais ses nuits quand la douleur devenait insupportable. Et mon frère, Artyom ? Il n’apparaissait que quand ça l’arrangeait. Une visite rapide. Un bouquet de fleurs. « Si tu as besoin de quelque chose, appelle. » Et puis… plus rien. Maman est partie. Je n’ai même pas eu le temps de vraiment la pleurer qu’Artyom a convoqué une « réunion familiale ». Mais ce n’était pas une réunion : c’était un verdict. — La maison est à moi ma

Six ans de dévouement total. Je lavais maman, je la nourrissais, je veillais ses nuits quand la douleur devenait insupportable. Et mon frère, Artyom ? Il n’apparaissait que quand ça l’arrangeait. Une visite rapide. Un bouquet de fleurs. « Si tu as besoin de quelque chose, appelle. » Et puis… plus rien. Maman est partie. Je n’ai même pas eu le temps de vraiment la pleurer qu’Artyom a convoqué une « réunion familiale ». Mais ce n’était pas une réunion : c’était un verdict. — La maison est à moi ma

Lors du mariage de ma sœur, mon fils m'a pris la main et m'a chuchoté : « Maman… Il faut qu’on parte tout de suite ! » — et ce qu’il m’a montré a tout changé. Quand ma sœur s’est fiancée, j’étais aux anges. Et sincèrement, j’étais heureuse pour elle. Je l’ai aidée à choisir sa robe, j’ai réservé le lieu, je me suis occupée de la liste des invités et j’ai même négocié avec les fleuristes quand nous avons découvert que ses pivoines préférées étaient hors saison. Bien sûr, mon mari, mon fils et moi